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Quimper. K-Smile : « la musique, un remède à la confusion du monde »

Dimanche 7 Mai 2017

K-Smile, chanteur quimpérois d’origine sénégalaise, présente dimanche au Novomax son projet Soundfuzion : des titres reggae enregistrés avec 8 artistes finistériens.


Animateur de profession, Ismael évolue dans la musique depuis 1998. | Ouest France
Animateur de profession, Ismael évolue dans la musique depuis 1998. | Ouest France

Ismael Ka, K-Smile de son nom de scène, chanteur de reggae quimpérois.

Tu présentes le concert Soundfuzion dimanche au Novomax. Explique-nous ce projet ?

Soundfuzion, c’est le mélange de sound, le son, et de confusion : j’ai voulu dire par là qu’il fallait mettre le son face à la confusion de ce monde. C’est avec la musique que tout le monde est uni. Pendant un festival, jamais quelqu’un ne regarde ni ne juge celui qui est à côté de lui. Quand on joue, il n’y a plus ni couleurs ni nations. C’est ce que j’ai voulu dire dans les chansons. Comme le son est aussi un bon moyen de faire des rencontres et d’échanger, j’ai voulu partager ça avec d’autres artistes que j’ai rencontrés depuis que je vis en Bretagne, comme Jean-Pierre Riou, des Red Cardell.

 

<a href="http://k-smile.bandcamp.com/album/soundfuzion-vol1">SOUNDFUZION VOL1 by K-Smile</a>

 

De quelle confusion parles-tu ?

La chanson avec Jean-Pierre Riou s’appelle Reer, qui veut dire perdu en wolof. Elle parle de ces gens qui pensent que leur chance est ailleurs et qui prennent la route. C’est une confusion mentale. Dans Peace & love, avec Rudo Tee, je parle de la paix et de l’amour mais pas comme quelque chose de tout rose mais basé sur le respect et la justice.

 

<a href="http://k-smile.bandcamp.com/album/soundfuzion-vol1">SOUNDFUZION VOL1 by K-Smile</a>

 

Comment as-tu travaillé pour cet album, disponible sur le net ?

 

J’ai enregistré chez moi et au Novomax. Le concert de dimanche est le tout premier, ça n’a pas été facile de rassembler tous les artistes qui ont participé.

Tu as 38 ans, dont 20 à faire de la musique : qu’est ce qui t’a donné envie de chanter ?

Je suis né à Saint-Louis, au Sénégal. Mon père était le chauffeur du consul de France. On vivait à l’institut français, dans un quartier très artistique. Il suffisait de pousser la fenêtre de notre chambre pour voir la scène du centre culturel. J’ai commencé par la danse, inspiré par Mickaël Jackson.

Tu es arrivé à Douarnenez, invité pour chanter au festival des Arts dînent à l’huile. Tu es tombé amoureux de la Bretagne.

J’y ai rencontré plein de jeunes et des gens extrêmement chaleureux. Des marins pêcheurs sont venus de parler comme ça, spontanément. J’ai reconnu dans leur caractère celui des pêcheurs du Sénégal. Un fort caractère. Là-bas, comme en Bretagne, il y a un côté très communautaire mais qui s’ouvre aux autres. Un mélange de culture traditionnelle et d’échange permanent.

 Ouestfrance.fr



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